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6 octobre, 2024
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LIBERATION DU PRESIDENT BAZOUM : Des acteurs de la société civile se mobilisent à Zinder et Tahoua

De plus en plus, des acteurs de la société civile nigérienne donnent de la voix pour exiger la libération du président Mohamed Bazoum, de sa famille et de ses collaborateurs qui ont fait l’objet d’arrestations extrajudiciaires depuis le 26 juillet. C’est ainsi que des manifestations publiques sont prévues à Zinder et à Tahoua, les 9 et 14 décembre 2023.

A Zinder, il est prévu un meeting pacifique à la tribune officielle, demain samedi 9 décembre, selon le porte-parole des organisateurs de la manifestation, M. Na Abba Abdoul Wahab. Il s’agit de monter la pression pour que le président Bazoum sa famille et toutes les personnes arrêtées en dehors de tout cadre légal soient libérés sans condition. Il s’agit également d’amener les dirigeants de la junte militaire à apaiser le climat politique et ouvrir rapidement les négociations avec la CEDEAO en vue de parvenir à la levée des sanctions contre le Niger. Ces sanctions pèsent lourdement sur le quotidien des Nigériens et accroissent la précarité dans le pays.

Pour ce faire, l’organisation se réfère à la déclaration du CNSP dans laquelle il s’est engagé à défendre les droits humains. « Cette libération participe de la sauvegarde de cet intérêt et de la recherche du bonheur de ce pays », a dit Na Abba Abdoul Wahab dans un point de presse organisé à 48 heures de la tenue de ce meeting.

« C’est dans ce cadre que nous allons organiser ce meeting avec le soutien de la population qui voudra bien que ces sanctions soient levées », a-t-il ajouté. Or pour la CEDEAO, la condition sine qua non à la levée de ces sanctions, c’est la libération du président Bazoum.

A Tahoua, le Forum pour une Citoyenneté Responsable (FCR) a prévu un meeting populaire suivi de déclaration, le jeudi 14 décembre à la tribune officielle de Tahoua. Cette manifestation intervient quelques jours seulement après celle prévue à Niamey mais interdite par le président du Conseil de Ville.

Nul doute que les lignes sont en train de bouger pour le respect des droits fondamentaux des personnes privées injustement de liberté depuis le 26 juillet. La société civile dont c’est l’une des vocations ne saurait rester l’arme aux pieds devant des violations graves des droits humains au Niger alors que la junte a fait le serment de les respecter.

La rédaction

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